Tout part d'un constat que nous, 10 étudiants dans le numérique, nous sommes fait : les réseaux sociaux nous volent notre temps !
Il est normal de vouloir passer quelques minutes à se distraire, alors machinalement nous ouvrons un réseau. Et des heures après : prise de conscience, on se réveille, on sort de l'algorithme, et sans même s'en rendre compte, c'est encore une journée de volée.
Le scroll infini, les notifications, les likes, les publicités et bien d'autres... Les techniques pour obtenir votre attention, et la garder, sont nombreuses. Cette attention, c'est ce que vos réseaux cherchent. Ils sont en compétition pour inventer des moyens de vous en voler toujours plus, et toujours plus longtemps, car votre attention, c'est ce qu'ils revendent aux annonceurs.
Mais ce vol d'attention, cette course aux shots de dopamine, est un fléau pour nous. Comme pour n'importe quelle drogue, notre cerveau s'y habitue et en demande toujours plus. Toutes activités moins stimulantes pour notre cerveau deviennent indigne d'intérêt, notre temps d'attention chute, les images des réseaux deviennent nos seuls repères, nous ne vivons plus qu'au travers d'habitudes mécaniques que les réseaux nous on apprises, comme on l'aurais appris à des souris de laboratoire.
Alors il est de notre ressort d'aider les gens à comprendre la problématique, à se rendre compte de cette addiction devenue normalisée et ses impacts sur nos cerveaux.